En ce dimanche de Paques, nous entamons notre virée argentine. Tant pis pour la chasse aux œufs qu'on avait esperée en pleine nature, les cloches auront livré dans la carriole lol. Quitter la ville s'avèrera assez facile, les rues étant quasi désertes, nous nous offrons donc un défilé, avec la ville presque pour nous tout seul : trop bien.
Apres une semaine d'apprentissage, René est déjà bilingue, alors que je rame pour me souvenir de mes cours de college lol. C'est vraiment plaisant d'arriver a discuter vraiment avec les gens, l'espagnol est quand meme plus proche du français que le thai !!! C'est Pâques (alors Benoit tu vas etre content) la " providence" nous conduit à demander l'hospitalité à un pretre qui nous accueuillera avec une grande gentillesse. En prime, on assistera à la messe donnée en plein air (bon on n'a pas le choix, notre tente est quasi en plein milieu de l'eglise en plein air lol) .
La conclusion : c'est vivant les messes argentines, les enfants en redemandent ! Après une visite guidee de l'eglise, c'est reparti. Nous voulons éviter le grand axe et ses bas cotés pas super à velo, nous y parvenons tant bien que mal au debut, mais tres vite nous devons nous rendre à l'evidence: pour nous rendre au nord, il n'y a qu'une et seule route. Finalement, ce n'est pas tant l'horreur que ca, on est habitués maintenant à prendre des routes interdites aux vélos. Il n'y a que Marie que ca perturbe "maman c'est dit interdit aux vélos" "on est des fous nous chérie".
Bref, les kilometres défilent, les campings sauvages redeviennent notre quotidien et les piques niques du midi, un bonheur.
Ca nous manquait vraiment, alors on savoure, d'autant que l'argentine est bien sûr le pays de la parilla, et pour 4 carnivores en manque de viande depuis plusieurs mois, c'est comment dire... sauvage ! En tous les cas, ça donne un barbecue d'enfer dans un camping hallucinant, vide, immense avec de vieux bateaux de croisières rehabilités en réception, resto, sanitaires.
Le cadre est donné. Maintenant le barbecue en question ? et bien c'est simple, 4 tigres qui ont perdu l'usage de la fourchette et du couteau lol. Je crois que nous avons très peu parlé ce soir là le seul hic, c'est qu'il fallait suivre la cadence de papa tigre .
Comme on est vraiment des chanceux, en bonus on a eu droit à un ciel magnifique. Bon, ça, on se rendra compte que c'est coutumier en Argentine. Nous quittons à regret ce havre de paix qui nous offre en cadeau d'adieu un paysage magnifique avec la brume du matin et le levé de soleil.
Nous traversons la région de Entre Rios. Région magnifique, entre marais et champs, lieu de vie de nombreux échassiers. L'occasion pour les enfants de découvrir plein d'oiseaux et pour nous aussi d'ailleurs! Bon, le problème c'est qu'on ignore souvent leur nom lol. Nous découvrons avec bonheur que c'est une région d'élevage. Du coup il y a des vaches partout, mais surtout, beaucoup plus intéressant, des chevaux !!!
D'ailleurs, nous avons été surpris de voir que les carrioles tractées par des chevaux étaient encore courantes en argentine et même dans Buenos Aires (downtown), mais ça ce n'est pas pour nous deplaire.
La bonne humeur générale nous ferait presque oublier ce satané problème de pneus. La solution trouvée par René ne pouvant pas durer (en effet, entourer les pneus de la carriole avec de vieilles chambres à air tous les matins, ce n'est pas vraiment envisageable à long terme). Le problème, c'est que la dimension de ces pneus ne se fait pas en Argentine. En attendant que ceux commandés en France nous parviennent, nous essayons d'economiser la carriole. Cela donne quelques kilomètres avalés en compagnie d'Herman et son camion. Les enfants histériques dans la couchette arrière auraient bien été jusqu'à Iguazu avec lui, mais leurs parents sont rabat-joie : "on est là pour faire du vélo" lol. En tous les cas, le voyage en camion c'est cool: tu manges des gâteaux, papotes, regardes les paysages le cul confortablement assis et en prime tu partages le mate avec Herman. En plus de nous dépanner, ça a été un chouette moment.
Les argentins sont géniaux, plein de vie. Il faut savoir que l'espagnol ici se parle vite et très fort. Quand tu ne comprends pas, ils accélèrent le debit et le volume pour que tu comprennes mieux lol. Blague à part, nous sommes vraiment très touchés par l'accueil qui nous est fait. Nous allons de belles rencontres en belles rencontres. Même les jeunes viennent nous parler. Heureux de partager un moment avec nous, ils vont jusqu'à chercher leur livre d'anglais pour pouvoir échanger, trop chou.
Nous nous mettons aussi, bien sûr au sport local, surtout les enfants, qui sont bleuffés par les petits gônes qui driblent déjà comme des grands .
Nous sommes désormais à Concordia et grâce à la gentillesse que l'on rencontre, nous avons enfin trouvé une adresse où nous faire envoyer les pneus: ça avance! Nous allons pouvoir être plus sereins. Du coup, on envisage un petit passage en Uruguay, juste pour le plaisir sur une journee ou 2. Je crois que la machine temps s'emballe un peu trop vite par rapport à toutes nos envies ...
Wahou l'Argentine à vélo ça doit être quelque chose ! Votre résistance physique est allucinante en tout cas. Ces paysages, ces belles rencontres et ces merveilleux moments partagés en famille, c'est juste magnifique. Profitez bien.
RépondreSupprimerles pneus sont partis cet après midi on croise les doigts pour que tout se passe bien et que vous puissiez continuer sans ce souci
RépondreSupprimerpouvoir discuter avec les argentins quel régal lol vous allez être trilingue cool
Ça a l'air top tout ça !! Ca donne envie de prolonger une deuxième année de voyage ! ;-) Plein de groooos bisous les amis ! On pense à vous souvent ! A très vite !
RépondreSupprimerCoucou les dudu, on est chez les parents alors on retrouve internet...
RépondreSupprimerCa a l'air tres sympas ce pays...Decidemment vous nous donnez envie de partir nous aussi mais bon la pour le moment c'est travaux...
On vous embrasse FORT FORT FORT