samedi 4 avril 2015

Hola que tal !

Avant de pouvoir manger un bon steak, de danser le tango et de jouir des grands espaces argentins, plus de 24h d'avion nous attendaient. Comme c'est un passage obligé mais qui malgré tout nous stresse un peu, eh bien nous nous y préparons au mieux. C'est reparti pour le grand emballage, René aura été très efficace, moi beaucoup moins (une histoire de "zizi d'homme" lol). Vendredi en début d'après midi, nous revivons en sens inverse notre arrivée sur Bangkok presque 4 mois plus tôt...



L'enregistrement des vélos sera un peu plus compliqué qu'à Istanbul, mais nous nous y attendions au vu de la politique intérieure de la compagnie aérienne concernant les bagages.


 Bref, finalement les vélos partent sur leur petit tapis, tout notre bazar également, en espérant se retrouver tous à Buenos Aires. Il faut maintenant prendre notre mal en patience pour affronter les longues heures de vol qui nous attendent. Mais finalement, 6 plateaux repas plus tard, grâce aux films, aux jeux offerts aux enfants, aux siestes et à 2 merdeux parfaits, nous voila à l'aéroport  ministro Pistarini de Ezeiza.




On récupère les vélos super vite, décidément on croise les doigts mais les vols, pour l'instant, c'est sans encombre. Il est 22h30 heure de BA et nous devons maintenant remettre en état de marche et charger les vélos, direction notre hotel. Nous ferons l'attraction du hall de l'aéroport dans une hystérie difficilement gérable des enfants, mais 1h plus tard on enfourche nos vélos pour les 3 kms nous séparant de l'hotel.


 Bon, dès le départ c'est bizarre, le GPS en indique 12. La nuit, l'autoroute, les coucous et les coups de klaxon, jusque là tout est normal lol. On roule un peu, beaucoup, passionnément (euh non, juste trop lol) et on finit complètement paumés dans un quartier pas trop fréquentable où du coup, ben on est super à l'aise lol. Bref, c'est un peu la misère, et nos yeux ont de plus en plus de mal à rester ouverts. Heureusement, comme il y a pas mal de boites de nuit, il y a un peu de monde dans les rues. Du coup, on essaye de se faire comprendre pour enfin dénicher notre hôtel (et au passage, M. Duran tes cours ils m'ont bien servi, je suis aussi douée en espagnol qu'en anglais lol ). Par chance, nous tombons sur 2 jeunes bien décidés à nous aider (ils insistent  même pour qu'on dorme chez eux mais pour une histoire de CB et de banque totalement inintéressante donc je vous épargne, on préfère aller dès ce soir à l'hôtel ). Il s'avère en fait que nous sommes dans la bonne rue mais dans un autre quartier qui porte le même nom: notre hotel est bien à 3 kms de l'aéroport et donc que nous devons refaire tout notre parcours en sens inverse. Christian et  Gusanos auront la gentillesse de nous y guider en moto pour éviter qu'on se reperde.



3 h du mat' , nous sommes enfin à l'hôtel .  Allez, nous retiendront juste que dans notre malheur nous avons eu la chance de croiser la route de 2 anges gardiens argentins ! Nous passerons 2 nuits dans cet hôtel (toujours cette histoire de CB), avant de reprendre la route direction le centre de Buenos Aires. Comme mon zizi d'homme ne cesse de pousser et me fait un mal de chien, on retourne a l'hôpital où un médecin mettra fin à ma transformation en crevant l'abcès au sens propre.  Heureusement tout cela ne nous empêche pas de visiter cette jolie ville de Buenos Aires (où, au passage, il fait 27 degrés la journée: plutôt sympa). C'est une ville très agréable avec beaucoup d'espaces verts. Il y a même une réserve écologique de plusieurs hectares en plein centre !





 Une ville faite de mélange d'ancien et de moderne. Nous sommes logés dans le quartier San Telmo, quartier très vivant connu pour ses antiquaires qui envahissent les rues le dimanche.






 Nous nous imprégnons doucement de l'atmosphère argentine .















 Des personnages de BD, de films ou autres sont souvent présents dans les rues de la ville sous forme de statues, alors forcément, cela plait aux enfants.






 Nous irons bien sûr visiter le célèbre quartier de la Boca où des restaurants proposent des shows de tango. Si cela est très touristique ça nous aura permis de nous familiariser avec cette danse. D'ailleurs Eliot est conquis, il en avait la bouche ouverte, je crois même qu'il est tombé un peu amoureux de Johanna, la jolie danseuse française lol.

















 Le hic, c'est qu'après les petits prix de la bouffe thai, et bien ca nous fait bizarre de retrouver des prix quasi européens. En plus, on s'offre quelques petits plaisirs arrosés de bons vins. Il ne va pas falloir que nous restions trop longtemps à Buenos Aires où les bars et autres restaurants semblent en permanence nous appeler ...



 Nous restons jusqu'à dimanche matin car jeudi et vendredi étaient des jours fériés ici; du coup, il faut absolument qu'on trouve des pneus pour la carriole aujourd'hui (décidément une carriole avec des pneus 18 pouces c'est vraiment galère !). Entre mes petits soucis et ces pneus nous aurons profité de BA quasi une semaine et demain nous aurons la chance d'assister au spectacle de tango hebdomadaires dans les rues de San Telmo avant de reprendre tranquillement la route.

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