Nous avons attendu quelques jours à Posadas, fait des allers et retours histoire de visiter un peu les alentours. L'occasion de rouler avec une carriole dedicace le 29 avril !
Nous avons aussi quitte la ville pour aller voir un parc malheureusement fermé car il y a eu une grosse tempête dans la région 2 mois auparavant. Dommage. Le bon côté, c'est que ça nous a permis de rencontrer Luz et sa famille. Nous avons passé l'après-midi à jouer au cerf-volant avec Luz et ses 2 frères. Un très bon moment, les enfants étaient ravis d'avoir des copains de jeux.
Apres une dernière soirée a Posadas dans un petit bar bien sympa au bord du Paraná et nous décidons de reprendre la route. Nous n'avons pas les pneus et c'est un coup dur car nous comptions vraiment dessus. La galère pour les protéger avec de vieilles chambres à air continue.
En plus d'être contraignant, ça freine René et ça c'est pas une bonne nouvelle car on comprend mieux pourquoi les locaux nous mimaient les montagnes russes en parlant de la région de Misiones. Ça monte ça redescend... et cela sur plusieurs centaines de kilomètres. On tire la langue mais on s'accroche, nous avons connu plus difficile ; et puis on est des warriors lol.
Le plus dur ce ne sont pas les côtes, c'est la route : Il n'y a pas de bas-côtés, il n'y a qu'une seule voie de chaque côté et plein de camions ! Alors imaginez la scène : une bande de petits cyclos à la peine roulant à 7 km/h quand ça monte et des énormes camions qui arrivent sur eux sans ralentir. S'il n'y a personne en face, ouf pour nous ils se décalent (mais attention juste ce qu'il faut, il ne faut pas trop rêver). Par contre, si par malheur ils ne peuvent pas doubler, alors là, on est bons pour se jeter dans le bas-côté sous un tonnerre de coups de klaxon. Ambiance charmante et loin d'être rassurante. Cela nous gâche la fête, nous sommes vraiment angoissés pour Eliot dans sa carriole car celle-ci, dans les descentes, ne file pas toujours droit. On a peur qu'elle ne se fasse accrocher. Nous avançons tant bien que mal. A midi c'est pause casse croute entre 2-roues lol. Nous sommes tombes sur un rassemblement de motards alors chacun admire la bécane de l'autre .
Ils viennent principalement du Brésil. Ils nous proposent de planter la tente avec eux mais il faut qu'on roule et puis une bande de motards qui fait la fête ca doit être discret ca la nuit lol. Le soir, nous trouvons refuge dans un camping fermé car nous sommes hors saison. Mais Ilda sera aux petits soins , nous mettant l'eau et l'électricité en route. Vers minuit, je suis réveillée par de gros coups de tonnerre. Ben quand faut y aller faut y aller, version démontage du camp en culottes bien sur. Ilda et son mari venus nous aider, assisterons a un bien beau spectacle lol. Ils nous ouvrent une petite pièce pour les enfants. A peine sommes nous a l'abri que c'est le déluge et ça durera toute la nuit. Nous essayons tant bien que mal de dormir mais l'eau envahi aussi le préau. Bref de quoi produire une scène assez comique : René en caleçon so sexy raclant l'eau pour éviter qu'elle n'aille dans la pièce où dorment Eliot et Marie.
A défaut de dormir, on aura bien rit et relâché la pression due à la route. Le lendemain, il pleut, du coup on reste avec Ilda ; son mari emmène René faire les courses. Bien cool. Le lendemain rebelotte les camions. La route ne s'arrange pas.
Le soir, ç'en est trop : après 4 jours d'ambiance tendue sur la route, nous prenons sans doute une sage décision. Tant pis, nous arriverons en bus à Iguazú.
Depuis le temps que nous en parlions aux enfants, Iguazú étant notre point de mire depuis notre arrivée en Argentine. Ils n'ont pas été déçus, il y avait plein de papillons lol.
Les chutes ne les ont pas plus marqués que cela. Pourtant, même si le charme n'a pas vraiment opéré sur nous non plus, il faut reconnaître en revanche que c'est vraiment impressionnant. C'est gigantesque. Les aménagements sont super biens faits, permettant d'aller au plus près des chutes. Nous avons admiré le spectacle pendant que Pitou s'essayait au saut à l'élastique et que la petite voiture d'Eliot faisait le grand plongeon : oups lol.
C'est notre dernière soirée tous les 4 en Argentine. Alors c'est ambiance fête, histoire de se remémorer tous les bons moments passés dans ce pays extra chaleureux, plein de vie. On aurait tellement aimé passer plus de temps ici. L'Argentine est si grande, nous n'en n'avons pas vu grand chose finalement... Mais qui sait... Le lendemain, petit passage dans un endroit magique, le jardin des picaflores : des colibris. Une gentille dame a aménagé son jardin spécialement pour eux. Il y en a des dizaines, offrant un spectacle plein de poésie.
Apres ce moment tout en douceur, nous nous dirigeons vers la frontière pour notre dernier passage de frontière en vélo : la fin d'une époque. A noter qu'on sera parvenu à franchir une frontière sans que René ne soit en état de stress.
Voilà, nous reprenons notre petit bonhomme de chemin avec une ville au nom qui invite à la fête comme destination : Rio de Janeiro, nous voilà !!! Bon, il va falloir qu'on appuie sur les pédales car 1600 kms nous attendent et nous n'avons qu'un petit mois pour les parcourir.
Contente de lire de vos nouvelles et voir ces photos fabuleuses ! Encore un peu et on aurait presque pu se croiser au Brésil où je serai cet été ;)
RépondreSupprimerBisous à vous 4
Christine
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RépondreSupprimerÇa doit être cool ça L'Italie en moto ! On croise plein de motard depuis le début des fois je t'avoue qu'on se dit qu'on aurait dû le faire en moto lol. On espère aussi vous rencontrer.
SupprimerA bientot
Fausse manip', on aime toujours avoir de vos petits commentaires ☺
SupprimerCoucou les Chéris Plutôt pas mal le beau frère en caleçon moulant ....Je vois que René s'est bien habitué à la mode vestimentaire du Brésil : très sexy !!!!! Qu'est ce que ça va être sur les plages .....
RépondreSupprimerMais bon avant je crois qu'il vous reste pas mal de kms à avaler : alors bon courage ,vous tes les plus forts !!!!
On pense a vous très fort !!!
Des milliers de bisous les Chéris !!!!
On est loin des plages et il caille lol. On en chie un peu là, pour l'instant la partie ou l'on est du Brésil ressemble plus au massif central. Les jambes chauffent. Il doit nous rester 1250 kms avant Rio ... vous nous manquez fort
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